Vivement que cette 2ème phase prenne fin.
Car elle devient interminable pour un Sapela réduit à se fixer des challenges internes. Alors que tout là-haut, Aubagne et Rognonas luttent avec acharnement pour l'accession en Nationale 3, l'équipe coachée par Christophe Démaret enchaîne les revers. Samedi, à Arles (64-78), c'était le 3ème de rang. Le Sapela n'ira pas chercher la 3ème ou la 4ème place. Il devra essayer de finir la saison en donnant une bonne image. C'est ce qu'il a fait, en partie, samedi avec ses éternelles lacunes. Lacunes dans le jeu. Mais Christophe Démaret rappelle aussi «tous ces petits pépins physiques» qui ont empoisonné la cohésion de son équipe. A Arles, le coach a dû se passer de son fils Jean-Christophe alors que Didier Emmanuel n'était apte que quelques minutes.

Une dernière victoire espérée samedi

Menés de 17 points à la mi-temps, les Salonais ont eu la réaction d'orgueil qu'il fallait pour ne pas sombrer et remporter symboliquement les 20 dernières minutes.
«Avec notre début de match et 4 pertes de balle immédiates, je nous voyais prendre l'eau comme à Aubagne. Il y a eu une bonne réaction même si je suis toujours déçu de notre manque d'adresse et de nos bêtises de minimes.» En recevant samedi Martigues, le dernier de la classe, Christophe espère surtout «gagner et laisser une bonne image à notre public pour notre dernière prestation devant lui.»
Car on imagine mal le Sapela aller chercher un dernier bonheur à Rognonas le 7 mai.

Alexandre VALERA (Le Régional)