Chez l'ASPTT Marseille, dernier de la classe, c'est le moins que l'on pouvait attendre. L'équipe coachée par Christophe Démaret s'est imposée (86-59) sans coup férir. Elle aura mis une bonne mi-temps à prendre la mesure de son modeste adversaire. «Nous ne sommes pas bien entrés dans le match, raconte Christophe. Leur pressing nous a gêné au point de perdre 20 ballons en première période. Mais après la pause, les Marseillais ont souffert physiquement et n'ont pas suivi le rythme.» Les Salonais ont ainsi infligé un 22 à 9 dans un 3ème quart-temps qui fut décisif. Le coach pouvant ensuite gérer son effectif et donner du temps de jeu à chacun.
 «Nous sommes dos au mur»
«Je suis satisfait au final du jeu montré même si c'est contre une équipe de bas de tableau.» Le Sapela a fini la partie avec un 53% de réussite aux tirs, 45% à trois points (9/20) et 20 rebonds défensifs. «J'avais demandé aux joueurs d'en prendre 13, c'était un challenge. Ils ont été au-delà. Désormais, j'en veux 10 par rencontre.» Le coach peut aussi apprécier les belles prestations de Medhi Benamar à la mène (8 passes décisives), d' Arnaud Pelletier (19 points à 7/11 aux shoots) ou de Thomas Mével. Mais le classement chiffonne Christophe. Car Aix ayant battu Gap, le Sapela est toujours 5ème. Mais à un petit point de Pertuis, nouveau leader. «On n'avance pas comptablement. Cela va être serré. Nous sommes dos au mur sans trop le droit à l'erreur.» Il faudra absolument battre Rognac samedi (20h, Saint-Côme) puis Morières le 8 janvier pour garder encore l'ambition. De jouer la poule haute, et ce avec un espoir de montée.
 
Alexandre Valera (Le Régional)