"Nous voulons remonter avec notre conception du basket"
Jean-Michel Cubilier et Jean-Marie Bonnaure, les deux présidents du SAPELA, disent tout du SAPELA 2010-2011.
Santé financière, ambitions sportives, développement, ils dressent un état des lieux complet alors que le championnat débute samedi* pour l'équipe garçons de Pré-

nationale.
L'état des lieux financier.
Le SAPELA disposera cette saison d'un budget de 200 000 euros. Malgré sa descente en Pré-nationale, 6ème niveau français, le club reste un des mastodontes du sport salonais avec plus de 300 licenciés. Sur le budget total, 80 000 euros sont destinés aux 5 emplois du club : un emploi fixe, un contrat avenir, un contrat d'accompagnement à l'emploi et deux contrats d'insertion. Le SAPELA bénéficie de 62 000 euros de subventions des trois villes (Salon, Pélissanne, Lançon). 30 000 euros proviennent des partenaires privés.
«C'est bien, mais l'on veut faire mieux, indiquent Jean-Michel Cubilier et Jean-Marie Bonnaure, les deux co-présidents. On a une équipe dynamique et nos deux joueurs recrutés démarchent de nouveaux partenaires.» Grâce aux lotos, tournois, Summer basket camp et aux autres manifestations internes organisées, 30 000 euros rentrent aussi dans les caisses.
«Le club est aujourd'hui à l'équilibre et répond à notre mot d'ordre : sérénité.»
Un nouveau challenge sportif.
«Le but n'a pas changé, il s'agit de remonter d'ici 2 ans, soulignent les présidents. Mais si il faut 3 ans, on les prendra. Le principal, c'est de le faire avec notre conception du basket. Nous avons mis les 12 joueurs sur un pied d'égalité dans le traitement.»
Le championnat débute samedi par la réception (20h, Saint-Côme) de l'ASPTT Marseille*.
«On sait que le groupe de Pré-nationale sera compliqué. Surtout que nous partons avec de nouveaux joueurs, un nouveau coach. Mais nous n'appréhendons pas ce premier match. Ce serait une grosse désillusion si on le perdait. Il faut partir sur de bonnes bases.» Christophe Démaret, co-président l'an dernier avec eux, a pris en main l'équipe.
«Et pour nous, c'était et c'est toujours le meilleur pour cette situation. Il a eu une préparation perturbée avec 3 blessés : Didier Emmanuel (cuisse), Arnaud Pelletier (genou) et Frédéric Dressar (déchirure)», ce dernier étant l'ultime recrue arrivée non-mutée.
30 000 euros investis dans la formation.
Le club va persister pour obtenir des minimes et cadets France. Si le club n'a pas pu voir ses équipes minimes et cadets inscrites en championnat de France, ce n'est que partie remise.
«C'est toujours notre objectif, insistent Jean-Marie Bonnaure et Jean-Michel Cubilier. A nous de trouver les points et les joueurs. Car à terme, c'est l'avenir du club qui se joue. On investit 30 000 euros dans la formation, chaque catégorie a son entraîneur Breveté d'Etat. Cela ne sert à rien si ils ne peuvent évoluer en championnat de France et si ils partent ailleurs.»
Les filles ne sont pas oubliées.
Pour la première fois depuis longtemps, l'équipe féminine évoluera au même niveau que les garçons. 13 filles coachées par Daniel Dauphin entameront le championnat de Pré-nationale. Parmi elles, de nombreuses recrues : Séverine Blein, Naïma Talaoubrid, Valérie Blanc, Sophie Foulon...
«L'objectif est le maintien après deux saisons où l'équipe a été maintenue sur le fil. Mais nous sommes prêts à faire l'effort pour les faire monter. Nous tenons aux féminines, nous sommes l'un des rares clubs de la région à avoir une équipe filles dans chaque catégorie.»
*Première réussi: Le SAPELA a battu l'ASPTT Marseille 91-52
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Alexandre Valera (Le Régional)
Le SAPELA devant le CNOSF?
Le SAPELA en fait une question de principe. Alors qu'il avait recruté et fait signer une licence à une recrue, Romain Cronier, ce dernier a filé à Venelles. «Un joueur n'a pas le droit de signer deux mutations, martèlent les deux présidents. Le règlement est bafoué. Pour l'éthique on est prêt à aller devant le Comité national olympique et sportif français si notre recours auprès de la Ligue de Provence n'aboutit pas. On demande l'invalidation de la licence.»